Sachant qu’il existe plusieurs méthodes de filtration d’eau, pour y retirer les sédiments en suspension dans celle-ci comme la technique du dalot ou encore celle de la gravité, je me suis penché sur la moins énergivore d’entre-elle…par capillarité.
Quand je dis moins énergivore, je fais allusion à l’énergie déployé et au temps de fabrication de l’installation pour aboutir à de l’eau, le plus possible cristalline. Même si celle-ci en sort des plus claires, elle ne sera pas encore propre à la consommation et demandera encore un traitement supplémentaire de purification pour en éliminer toute bactérie…
Donc, je me demandais, quel était les fibres textiles les plus performante pour filtrer de l’eau extrêmement trouble par capillarité. J’en ai utilisé quatre susceptible de se retrouver dans votre sac à dos, sur une période de trois heures de filtration avec la même eau…
C’est-à-dire de la paracorde, une mèche de lampe à l’huile, un essuie tout de type « Scott towel » et un bout de t-shirt en coton.
Les photos montrent l’installation de chacune des fibres utilisées avec le récipient d’eau trouble et le réceptacle vide déposé un peu plus bas pour maximiser la technique…suivi de la même installation trois heures après avec le résultat final.
Dans le fond, il suffit de mettre en contact la fibre utilisée avec l’eau trouble, de laisser pendre l’autre extrémité dans le récipient vide et de laisser agir.
Les résultats sont assez concluent…
La paracorde filtre, mais laisse des traces de sédiment.
La mèche ne filtre pas du tout. Elle n’a carrément rien absorbé!
L’essuie tout est le grand vainqueur, autant en qualité qu’en quantité. L’eau trouble a toute été filtrée.
Et pour terminer, le coton, s’en sort pas si mal avec de l’eau claire au final…
J’aurais surement pu employer d’autre type de fibre et il vous vient surement d’autres idées en tête. Mais le but était d’apporter certaines données concernant ce type de filtration…
