Une femme présidente du CAC 40
Ce lundi, Sodexo, spécialiste de la restauration collective, remplace Alstom dans le CAC 40. Et du coup sa nouvelle patronne, Sophie Bellon, rejoint Élisabeth Badinter dans le cercle très fermé des femmes présidentes de sociétés du CAC 40.
C’est une petite révolution dans le cercle très fermé des patrons du CAC 40. Ce lundi, une nouvelle femme prend la tête d’une société cotée par les 40 entreprises françaises les plus puissantes. A la faveur de l’entrée dans le CAC 40 de Sodexo, dont elle a pris les rênes en janvier dernier, Sophie Bellon, qui succède à son fondateur de père Pierre, est la patronne de ce groupe spécialisé dans la restauration collective et surtout le leader mondial du service aux entreprises qui emploie 420.000 personnes dans le monde, dont 37.000 en France. Ce qui en fait le 19e plus gros employeur au monde et le 1er français. Sophie Bellon rejoint dans ce cercle prestigieux Élisabeth Badinter qui préside, en effet, depuis 1996, le conseil de surveillance de Publicis, fondé par son père Marcel Bleustein-Blanchet. D’aucuns rétorqueront que les deux femmes occupent des fonctions non-exécutives. Dans les deux cas, ce sont deux hommes qui sont aux manettes: Michel Landel, directeur général de Sodexo et Maurice Lévy, PDG de Publicis.
Une troisième femme pourrait connaître, elle aussi, son «heure de gloire». Mais là encore, tout est relatif. Son nom? Isabelle Kocher. Méconnue du grand public, l’actuelle directrice générale déléguée d’Engie (ex-GDF Suez) a pourtant fait quelque peu parler d’elle. En effet, cette femme de 49 ans aurait dû être la première PDG d’une société du CAC 40 maisGérard Mestrallet, le futur ex-PDG d’Engie, deviendra, le 3 mai, président du conseil d’administration du groupe pour les deux prochaines années. Isabelle Kocher occupera, quant à elle, jusqu’en 2018, la fonction de directrice générale d’Engie. «Il ne faut pas s’y tromper. Celui qui a les clefs – et le chéquier – dans un tel schéma, c’est le directeur général», confiait au Figaro, en février dernier, un proche du dossier. Et comme le dit en privé Gérard Mestrallet, “le patron, ce sera Isabelle”.
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