Mont Blanc

Est-ce bientôt la fin du Mont Blanc ?

Mont Blanc : la fonte d’un glacier menace les habitants d’une vallée en contrebas. Un glacier instable en cours de fonte se trouvant sur le versant italien du Mont Blanc est surveillé de près par des scientifiques, qui craignent que la hausse des températures ne représente une menace pour la vallée située en contrebas. Le glacier de Planpincieux, perché à 2.700 mètres d’altitude au-dessus du village du même nom, est au-dessous de la face sud des Grandes Jorasses.

Qualifié de « tempéré », il est déjà en cours de fonte, contrairement aux glaciers polaires encore gelés jusqu’à la couche rocheuse. Ce qui signifie que le glacier de Planpincieux peut glisser plus rapidement en raison de la couche d’eau sur laquelle il repose, le rendant plus dangereux pour le Val Ferret situé en contrebas, selon les experts.

« Nous faisons face à une hausse importante des températures, qui accélère la formation de la couche d’eau sous le glacier », explique Valerio Segor, le directeur de gestion des risques naturels dans le Val d’Aoste, dans le nord-ouest de l’Italie. En raison de la hausse des températures causée par le changement climatique, il « s’est déplacé que sur une surface lisse le rendant plus instable ». Le glacier glisse lentement mais sûrement, jusqu’à un mètre et demi par jour dans les cas extrêmes, a-t-il précisé, alors que le sérac Whymper, un glacier de type polaire le surplombant à 4.000 mètres d’altitude, glisse sur une distance de 2 à 20 centimètres chaque jour.


Le Mont Blanc va-t-il disparaître ?

Une climatologue, un physicien et un volcanologue partent à l’assaut du plus haut sommet des Alpes. À travers d’exceptionnelles images, ce documentaire raconte leur odyssée et révèle l’immense richesse d’un laboratoire naturel unique au monde. À cheval sur la France, l’Italie et la Suisse, le massif du Mont-Blanc s’est formé il y a deux cent quarante millions d’années. Grand comme quatre fois Paris, il s’étend sur 400 kilomètres carrés. Son sommet, le plus haut d’Europe occidentale, culmine à 4 809 mètres. Trois scientifiques entament son ascension : Martine Rebetez, climatologue suisse, Étienne Klein, philosophe et physicien au Commissariat à l’énergie atomique, et Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue. Progressant en deux cordées, ils sont accompagnés par Jean-Franck Charlet et François-Régis Thévenet, guides de haute montagne, ainsi que par le physiologiste Hugo Nespoulet.

https://youtu.be/43VbnW7p2ag


La Mer de Glace fond à toute vitesse, ces images nous le rappellent

La Mer de Glace, le plus long glacier français, a reculé d’environ 2 kilomètres depuis 1850, et les images sont saisissantes.


La mer de Glace dans les Alpes va-t-elle disparaitre ?

Reportage France 3 avec Antoine Rabatel, glaciologue de l’Université Grenoble Alpes

Le mont Blanc, dans le massif du Mont-Blanc, est le point culminant de la chaîne des Alpes. Avec une altitude de 4 809 mètres, il est le plus haut sommet d’Europe occidentale et le sixième sur le plan continental en prenant en compte les montagnes du Caucase, dont l’Elbrouz (5 642 mètres) est le plus haut sommet. Il se situe sur la frontière franco-italienne, entre le département de la Haute-Savoie (en France) et la région autonome de la Vallée d’Aoste (en Italie) ; cette frontière est l’objet d’un litige entre les deux pays.

Le sommet, objet de fascination dans de nombreuses œuvres culturelles, a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d’aventuriers, depuis sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent désormais de le gravir avec une préparation sérieuse. Afin de déterminer son altitude précise et quantifier l’évolution de celle-ci, des géomètres experts font l’ascension périodiquement. La dernière mesure connue (2017) est de 4 808,72 mètres.