Energie au Koweït en 2016
Le Koweït est le 9e producteur mondial de pétrole et d’autres hydrocarbures liquides (3,1 millions de baril par jour en 2015 selon BP). Ce petit émirat, dont la superficie(1) est 30 fois plus faible que celle de la France métropolitaine, dispose des 6e réserves prouvées de pétrole dans le monde (102 milliards de barils à début 2016(2)), après le Venezuela, l’Arabie saoudite, le Canada, l’Iran et l’Irak.
Dans cette note de synthèse en anglais, l’EIA américaine (Energy Information Administration)rappelle ainsi le poids du pétrole et du gaz naturel dans l’économie koweïtienne. Cette dernière a été fortement affectée par la chute des cours du pétrole, sachant que les exportations pétrolières du pays comptaient encore pour 70% des recettes du gouvernement en 2015(3). Les revenus de ces exportations ont été réduits de moitié en 2015 par rapport à l’année précédente, atteignant près de 40 milliards de dollars(4). Précisons que près de la moitié des exportations koweïtiennes de pétrole brut (1,9 Mb/j en 2015) avait pour destinations 3 pays asiatiques en 2015 : la Corée du Sud, la Chine et le Japon.
Le Koweït, qui contrôle tout le secteur pétrolier sur son territoire, entend encore développer fortement ses ressources en hydrocarbures et souhaite porter à 4 Mb/j sa production de pétrole brut et de condensats à l’horizon 2020. A l’heure actuelle, la constitution koweïtienne interdit encore la possession par des acteurs étrangers des ressources nationales. En l’absence de systèmes de concessions ou de production partagée, la participation d’entreprises étrangères passe par des « contrats de service », notamment pour améliorer le taux de récupération des gisements. La plupart des champs pétroliers au Koweït ont en effet été découverts dans les années 1930 et 1950 et sont aujourd’hui « matures » à l’image de Burgan, considéré comme le deuxième plus grand champ pétrolier au monde après celui de Ghawar en Arabie saoudite.
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