Dubai: résilience au travail
Miser sur les forces des individus plutôt que pallier leurs lacunes : et si l’approche de la qualité de vie au travail s’intéressait à ce « ce qui fonctionne bien » plutôt qu’à analyser les dysfonctionnements ? Un courant de la psychologie, dite « positive », prouve qu’il est plus performant de s’intéresser à nos atouts qu’à nos déficits.
L’impérieuse nécessité de trouver une solution aux problèmes en tous genre nous a jusqu’à présent privé de chercher des ressources dans le positif, c’est-à-dire dans ce qui fonctionne correctement. C’est bien connu : en France, on se méfie de l’esprit bisounours.
Habitués à utiliser nos facultés intellectuelles pour pallier aux défaillances, nous omettons de considérer les qualités et les ressources des individus et des systèmes. Pire : l’approche traditionnelle du changement se focalise sur les problèmes à résoudre, réduisant du même coup le champ des perspectives aux erreurs survenues dans le passé.
A la recherche des mauvais élèves
Corollaire managérial : on recherche les coupables et les mauvais élèves de la classe. Loin de vouloir repeindre la vie de bureau en rose, le contexte de plus en plus oppressant du mal-être au travail impose de reconsidérer le rapport entre les individus.
S’appuyant sur l‘émergence de la psychologie dite « positive », portée par Martin Seligman aux Etats-Unis qui s’intéresse aux conditions et processus qui contribuent au fonctionnement optimal des individus des groupes et des institutions, le management entame un virage à 180 degrés et revêt une nouvelle terminologie : « le management appréciatif ».
Une posture appréciative de l’équipe
Développée en France par le psychologue praticien et consultant en entreprise, Jean-Christophe Barralis, également administrateur de l’Association française et francophone de Psychologie positive, cette jeune notion part du postulat que les échanges sur les forces et réussites d’une équipe suscitent créativité et espoir, motivation et engagement.
» Le Manager Appréciatif est dans une posture appréciative de son équipe. Il doit être en mesure de repérer ses forces et ses atouts et s’appuyer sur celles-ci pour piloter et animer ce collectif, diriger son attention sur les réussites, produire continuellement du sens, susciter la coopération, l’entraide et la générosité, favoriser la diffusion d’émotions positives, reconnaître les efforts autant que les résultats », explique Jean-Christophe Barralis.
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