Dubaï, capitale de l’économie islamique
Le pays, qui fait partie des Émirats arabes unis, s’est doté d’un Comité suprême afin de réaliser ses objectifs. La crise immobilière et financière l’avait ébranlé un temps, mais l’émirat de Dubaï, dans le Golfe, s’est bien redressé depuis. Selon un plan ambitieux rendu public samedi, il se donne désormais trois ans pour devenir le centre de l’économie islamique. Le pays, qui fait partie des Émirats arabes unis, s’est doté d’un Comité suprême pour le développement de l’économie islamique afin de réaliser ses objectifs.
Le gouvernement de Dubaï compte bien tirer profit du développement du marché mondial des biens et services conformes à la loi islamique (charia), qui pèserait selon les estimations 5900 milliards d’euros, pour une population de 1,6 milliard de musulmans. «Le taux de croissance annuel de l’économie islamique mondiale est de 10 à 15 %», précise le gouvernement de l’émirat dans un communiqué.Au-delà de la finance islamique, cette économie intègre aussi l’alimentation halal ainsi que le tourisme, la culture, l’éducation ou les assurances conformes à la charia. Après s’être fait une place de choix comme plate-forme de transport aérien et zone de transit commerciale, Dubaï lorgne du côté de Londres et de Kuala Lumpur (Malaisie) considérées comme les principaux marchés actuels pour les obligations islamiques (sukuk).