Dissolution du Parlement au Koweït

L’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah, a dissous dimanche le Parlement de ce riche pays pétrolier du Golfe après des tensions entre des élus et l’exécutif à propos de mesures d’austérité.

Le décret de l’émir a invoqué une conjoncture régionale « délicate » et « des défis sécuritaires » pour justifier cette dissolution, sans mentionner les frictions politiques internes. 
Le Koweït, première monarchie du Golfe à se doter d’un Parlement dès les années 1960, est coutumier des crises politiques, ce qui a bloqué différentes réformes économiques.
La baisse des prix du pétrole affecte en outre l’économie du pays, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
L’émirat a enregistré un déficit budgétaire de 4,6 milliards de dinars (13,7 milliards d’euros) au dernier exercice fiscal qui s’est achevé le 31 mars, après 16 ans d’excédents grâce aux prix élevés de l’or noir.
Le pays compte 1,3 million de Koweïtiens, dont 30% de chiites et quelque trois millions de résidents étrangers.
Les citoyens koweïtiens vivent à l’ombre d’un Etat-providence et des mesures d’austérité décidées par le gouvernement – à l’initiative d’élus tribaux proches de l’exécutif – ont provoqué des remous au sein même du Parlement.
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