Des randonneurs pour sauver la forêt à Madagascar

Une communauté de Madagascar, Anja, vient d’être récompensée par les Nations Unies pour ses efforts fournis afin de préserver sa forêt, grâce à l’écotourisme notamment. Un parfait exemple du potentiel de l’économie verte quelques jours avant que ne soit donné le coup d’envoi de la Conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20.

Les Nations Unies ont remis à la communauté Anja de Madagascar le « Prix Equateur », un trophée qui récompense les efforts des communautés en faveur de la protection de l’environnement et du développement de l’écotourisme à travers le monde. C’est à Rio, lors de la Conférence des Nations unies sur le développement durable, que plusieurs représentants d’Anja se verront décerner ce prix, rapporte l’AFP.

Mamy, l’un des membres de la communauté, est fier de faire visiter le parc d’Anja, et de montrer les lémuriens qui y vivent. Menacés de disparition il y a vingt ans, ces petits primates sont aujourd’hui 300 à vivre dans la forêt où Mamy est désormais guide. Dans les années 1990, cette forêt a été massacrée par des coupes illégales qui l’ont privée de la moitié de ses treize hectares. Les habitants ont alors décidé de s’emparer de cette catastrophique situation et ont créé en 2001 l’association Anja Miray. Celle-ci réunit six villages et bénéficie du soutien des Nations Unies et de plusieurs ONG internationales et locales.

Pas moins de 30.000 euros ont ainsi pu être offerts à l’association qui s’est vu confier pour mission de sensibiliser toute la communauté à la nécessité de préserver son environnement, en misant sur l’écotourisme notamment. Ce marché permet aujourd’hui à la communauté de 2.500 habitants de gagner environ 30.000 euros chaque année. Une somme utilisée pour financer la surveillance du parc, l’observation des espèces qu’il abrite et le reboisement de la forêt. L’argent profite également au système de protection (…) Lire la suite sur maxisciences.com