David Beckham, un cadeau politique pour le Qatar
Je relaie ici l’analyse intéressante de Michel Franza, historien, parue il y a quelques jours sur le site du Nouvel observateur et qui apporte des éclairages sur les retombées positives pour le Qatar de la venue de Beckham. LE PLUS. Le transfert de David Beckham est officiel et beaucoup s’en réjouissent : un joueur de talent, une icône de la mode, il y a de quoi redorer l’image du PSG. Mais, pour notre contributeur, cette arrivée du « Spice Boy » dans le onze parisien n’a rien d’un hasard et ses bénéfices sont plus politiques que sportifs, surtout pour le Qatar.
La planète football est en émoi depuis l’arrivée du « Spice Boy » au PSG, comme elle l’était mardi 29 janvier avec les révélations du magazine « France Football » sur le Qatargate et l’achat présumé de la Coupe du monde 2022.
Stratégie de communication millimétrée
En deux jours, nous voilà repassés de l’ombre à la lumière par l’effet d’une stratégie de communication millimétrée. Du grand art politique.
En effet, le Qatar ne pouvait demeurer, au regard de ses investissements, dans une zone de suspicion, de défiance, voire d’illégitimité sportive, alors que, comme l’a expliqué sur Le Plus Nabil Ennasri, « le football est le fer de lance de la stratégie qatarie », le cœur de « la diplomatie sportive de Doha ».
Surtout quand le PSG est l’élément premier de sa communication sportive nationale au service d’une stratégie politique globale. Et que de plus, sportivement, il n’est pas au top. Là, les dirigeants font coup double. Ils effacent des prestations en demi-teinte et s’ouvrent de nouveau la planète football.
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