La crise diplomatique entre les Pays du Golfe et le Liban
Les appels émis fin février par les cinq pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) – l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, le Koweït et Bahreïn – déconseillant tout voyage au Liban à leurs citoyens, n’auront qu’un impact limité à court terme sur la situation extérieure et budgétaire du Liban, a indiqué Moody’s Investors Service dans son dernier rapport.
Selon l’agence de notation américaine, citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, ces nouvelles restrictions auront un impact direct minime sur le Liban. Notamment du fait que la part des visiteurs en provenance des pays du Golfe a diminué de moitié entre 2011 et 2015 (-55 %), principalement pour des motifs sécuritaires et liés à la fermeture des routes syriennes.
Moody’s considère en revanche que l’escalade des tensions entre le Liban et les pays du Golfe pourrait avoir un impact négatif sur les Libanais expatriés y résidant, notamment dans le cas d’un gel du renouvellement des permis de travail des Libanais. Lire la suite sur Lorient le jour…