Coût de la vie au Maroc 2013
La note d’information du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur l’Indice des prix à la consommation (ICP) durant le mois de décembre de l’année dernière ne risque pas de passer inaperçue. Par-delà la neutralité des chiffres et de la statistique, elle est en effet susceptible d’illustrer les propos de Chakib Benmoussa sur l’insuffisance des effets de la stratégie suivie jusqu’ici pour le développement des provinces sahariennes. On peut valablement résumer l’évaluation que fait le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de la situation actuelle de ce processus en une phrase : le dispositif de développement mis en œuvre jusqu’à aujourd’hui s’étant avéré peu efficace, il faut l’améliorer, voire le changer. En faisant remarquer une nouvelle fois que les villes de l’extrême Sud marocain, où pourtant la consommation est assistée, sont en tête de liste pour ce qui est de la cherté de la vie, le HCP corrobore, indirectement, la thèse du Conseil. Point de vue qui conduit à considérer qu’au final les énormes moyens financiers dépensés, notamment pour assurer l’alignement du coût de la vie dans ces villes avec celui du reste du pays, ne profitent pas pleinement aux habitants. En glissement annuel en effet, Laâyoune et Dakhla devancent même Casablanca.
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