Coopération bilatérale entre le Maroc et l’Arabie saoudite

La coopération bilatérale entre le Maroc et l’Arabie saoudite se renforce davantage et s’élargit, désormais, au domaine militaire. En effet, le Conseil de gouvernement doit approuver incessamment l’accord de coopération militaire signé entre les deux royaumes.

Le Maroc et l’Arabie saoudite comptent concrétiser l’accord de coopération militaire paraphé entre les deux royaumes au lendemain de la mise en place, par Riyad, de la coalition militaire islamique antiterroriste, qui comprend le Maroc et d’autres pays musulmans.

Cet accord global de coopération technique et militaire comprend  stages,  sessions de formation, exercices conjoints, prestations médicales militaires, échanges de visites de délégations officielles et d’experts Il comprend aussi une coopération en matière de renseignement et de publications militaires, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 8 mars. Et de préciser qu’une commission militaire conjointe a été mise en place pour le suivi et la mise en œuvre de cette coopération technique et militaire dans tous les domaines. Ladite commission se réunira, en alternance, dans les deux pays, et soumettra ses recommandations aux hautes autorités des deux pays pour approbation.

Ainsi, les sessions de formation profiteront aux officiers et autres militaires de différentes spécialités dans les écoles, instituts supérieurs et centres de formation dans les deux pays. De même, les exercices militaires conjoints s’effectueront à la demande de l’un des deux pays et après l’aval de leurs états-majors.

En plus de la formation militaire, l’accord couvre l’industrie de défense, le soutien logistique, le transfert de l’expertise militaire, la maintenance des engins militaires et le lancement de projets industriels communs dans le domaine de la défense.

Cet accord technique et militaire, conclut le quotidien, entrera en vigueur juste après son approbation pour une durée de cinq ans automatiquement renouvelables, sauf si l’une des deux parties informe l’autre, par écrit, de sa volonté de le suspendre, six mois avant la date de son expiration.

Source: le360