C’est reparti pour l’immobilier à Dubaï !
C’est reparti ! Si Dubaï a connu une profonde crise immobilière en 2008-2009, se voyant dans l’obligation d’annuler de nombreux chantiers, l’émirat semble rebasculer aujourd’hui dans l’escalade de la démesure. En attestent les multiples projets grandioses récemment lancés, à découvrir en diaporama.
Dubaï a retrouvé sa légendaire folie des grandeurs ! L’émirat du Golfe a annoncé début août le lancement d’un projet absolument pharaonique : Meydan One, un vaste complexe qui abritera, entre autres, une tour de 711 mètres de haut, un gigantesque centre commercial, et la plus longue piste de ski couverte au monde.
Particulièrement tape-à-l’œil, ce projet est en réalité loin d’être le seul à atteindre une telle envergure. Une multitude de projets extravagants et autres chantiers titanesques sont prévus pour les mois ou les années à venir : un centre commercial de la taille d’une ville, une île artificielle dédiée au « clubbing », une « ville Aladin » à peine croyable, seulement quelques années après la crise immobilière de 2008-2009, qui avait vu l’émirat frôler la faillite.
Si Dubaï s’emballe autant, c’est d’abord parce qu’il a en ligne de mire l’exposition universelle, qu’il accueillera en 2020. Un événement sur lequel l’émirat compte beaucoup pour booster son activité touristique. Le ministère du tourisme table en effet sur une croissance annuelle de 7 à 9% du nombre de touristes, pour atteindre un objectif de 20 millions de visiteurs en 2020.
Mais Dubaï ne cible pas seulement les touristes : pour Sébastien Hénin, responsable de l’activité Asset Management chez The National Investor, et spécialiste des économies du monde arabe, l’émirat compte afficher sa compétitivité auprès des classes supérieures des pays é
mergents, pour qui Dubaï est un nouvel eldorado : « plusieurs dizaines de milliers de personnes venant d’Inde, du Pakistan, du Kazhakhstan, ou encore des pays qui ont connu le printemps arabe s’y installent chaque année. Et ils apprécient particulièrement le côté bling-bling que Dubaï met en avant ».
L’émirat entend aussi attirer les entreprises : « les ambitions de Dubaï s’inscrivent dans le cadre d’un programme de développement et de diversification de plus grande envergure, dont l’immobilier n’est qu’un des secteurs sous-jacent », explique Sofia Tozy économiste à la Coface, spécialiste de la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient. L’objectif du plan en question, baptisé « Dubaï Plan 2021 » ? Faire entrer Dubaï dans le classement des cinq plus grands
centres de commerce et d’échanges mondiaux. Rien de moins.
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