Ces Français qui investissent dans l’immobilier aux Etats-Unis

Même si le marché français et plus particulièrement le marché parisien propose des prix attractifs, les investisseurs à la recherche de rendements locatifs s’en détournent. En cause notamment, la future loi Alur et sa volonté d’encadrer les loyers. C’est un des grands enseignements que nous délivre le groupe Barnes spécialiste de l’immobilier haut de gamme dans son étude annuelle. Mais attention, les investisseurs français ne boudent pas la pierre pour autant. L’immobilier américain semble beaucoup plus attirant. Explications.

C’est une des grandes leçons donnée par le groupe Barnes, spécialiste de l’immobilier haut de gamme en France et à l’étranger. Si le marché français et plus particulièrement parisien présente des prix attractifs par rapport aux autres grandes villes du monde, il n’attire plus les investisseurs à la recherche de rendements locatifs. En 2013, Barnes n’a pas vendu un seul appartement ou une seule maison à un futur bailleur.

Les propriétaires bailleurs actuels s’inquiètent de la future loi Alur et de ses contraintes et craignent une baisse de la rentabilité locative, baisse qui sera d’autant plus forte que la fiscalité, elle, ne diminue pas. Les conséquences de ce constat sont immédiates. En 2013, au départ de leurs locataires, 50 % des propriétaires ont décidé de ne pas relouer leur appartement et de le mettre en vente. Et les acheteurs recherchent uniquement une résidence principale ou secondaire. Selon Thibault de Saint-Vincent, président de Barnes, les lois en discussion vont avoir l’effet inverse à celui désiré et raréfier l’offre locative.

Pourquoi les Etats-Unis ?

Les Français fortunés ne délaissent pourtant pas l’investissement locatif mais se tournent vers d’autres pays et plus particulièrement vers les Etats-Unis. Les raisons en sont simples. A l’inverse de la France, le statut du propriétaire est plus enviable que celui du locataire : liberté des prix, grande souplesse du bail et des conditions de résiliation, rentabilité locative intéressante, potentialités de plus-values en raison d’une hausse constante des prix, fiscalité favorable.

Ainsi un Parisien a acheté pour 1 535 000 euros un grand appartement new-yorkais sur le nouveau site du World Trade Center qu’il loue 5 848 euros par mois. Les Français sont également très présents à Miami et ils y représentent 5 % des acheteurs. Ils peuvent y trouver des appartements entre 363 000 euros et 725 000 euros faciles à louer. Les prix varient entre 3 000 euros/m2 et 10 000 euros/m2 pour le très haut de gamme.
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