Par La Rando

Le Bahreïn nomme Mme Nounou, une juive, ambassadrice aux Etats-Unis

Le roi Hamad ben Issa Al-Khalifa de Bahreïn a nommé par décret une juive, Houda Nounou, au poste d’ambassadrice aux Etats-Unis, une première dans un pays arabe, a-t-on appris jeudi. Cette nomination à la tête de la mission diplomatique de Bahreïn aux Etats-Unis, rapportée par l’agence officielle BNA, était attendue depuis mai. Le petit archipel du Golfe ne compte que 37 juifs, pour une population totale de 530.000 Bahreïnis. « Ce n’est pas une opération de relations publiques », avait dit en mai un responsable bahreïni. « Sa nomination confirme le choix fait pour des réformes à Bahreïn, un pays qui ne fait pas de distinction entre l’homme et la femme quand il s’agit d’occuper des postes officiels et qui ne fait pas de distinction entre ses citoyens en raison de leur confession », avait souligné ce responsable. Mme Nounou est la troisième femme de Bahreïn à occuper le poste d’ambassadrice. Une membre de la famille royale, Haya Al-Khalifa, une musulmane sunnite, avait occupé ce poste à Paris et Bibi Aloui, une musulmane chiite, est depuis quelques mois ambassadrice de Bahreïn à Pékin. Mme Nounou, qui était active dans une association de droits de l’Homme, avait été nommée membre du Conseil consultatif en 2006. Elle y a remplacé son cousin Ibrahim Nounou qui a siégé dans cette assemblée de 2002 à 2006. Les Nounou constituent l’une des rares familles juives de Bahreïn, un petit royaume du Golfe qui comptait des centaines de juifs à la fin des années 1940. De nombreux juifs ont quitté Bahreïn à la suite de la création d’Israël, en 1948. Ibrahim Nounou, grand-père d’Houda, était membre du Conseil municipal de Bahreïn dans les années 1920 lorsque les autorités coloniales britanniques dosaient la formation de ce conseil en tenant compte de la composition confessionnelle et ethnique de la population de l’archipel. Le conseil comptait ainsi des représentants sunnites, chiites, juifs, chrétiens et des membres issus de populations d’origines persane et indienne qui cohabitaient en harmonie dans l’ancien comptoir perlier. (belga/7sur7)

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Une femme aux couleurs des Émirats

Sheikha Maitha bint Mohammad bin Rashid Al-Maktoum, championne de taekwondo, a été désignée par le Comité national olympique des Émirats arabes unis comme porte-drapeau pour la cérémonie d’ouverture des Jeux de Pékin. Une femme représentant un pays du golfe Persique ? Une première dans l’histoire des J.O. Espérons juste que l’on n’ait pas à prononcer son nom…

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L’obésité en Arabie Saoudite

Maigrir ? Lourde tâche, surtout en Arabie Saoudite. De plus en plus de Saoudiennes sont obèses et manquent d’exercice. Or les salles de sport pour les femmes du royaume se comptent sur les doigts d’une main, déplore le journaliste Osama Al-Sebaie dans ArabNews. Les rares établissements disponibles se trouvent dans des cliniques privées, et leur prix est prohibitif. Faute de salles de sport accessibles au plus grand nombre, “les seuls endroits où les femmes peuvent faire un peu d’exercice sont les trottoirs, généralement arpentés par des femmes enceintes proches de leur terme, écrit le journal de Djeddah. Mais, aujourd’hui, toutes les femmes sortent marcher dans la rue. La plupart ne sont pas enceintes, mais cherchent seulement à perdre du poids. Toutefois, la pratique de cet exercice sur les trottoirs n’est pas sans inconvénient. Il n’est pas rare de voir des hommes, à pied ou en voiture, harceler les femmes qui sortent marcher. Et puis il y a le problème des nids-de-poule, dont la traversée s’avère parfois périlleuse. Enfin, il y a la pollution. Les gens qui sortent marcher ont besoin d’air frais et de calme. L’ouverture de clubs de sport pour femmes paraît donc inévitable si nous voulons lutter sérieusement contre l’obésité dans notre société”, conclut le quotidien saoudien. courrierinternational

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Des femmes émiraties ont supervisé les élections des USA

Neuf représentantes marocaines devront figurer parmi les 44 femmes du monde arabe qui ont suivi de près, en tant qu’observatrices, le déroulement des élections présidentielles américaines. Outre le Maroc, les pays arabes représentés sont le Bahreïn, la Jordanie, le Liban, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Yémen et l’Algérie. La délégation marocaine est composée de Najima Thaythay Rhozali, ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle et députée du RNI, Latifa Jbabdi, Laila Amili et Fatiha Saddas, respectivement députée et membres de l’USFP, Zahra Chagaf, députée, Hakima El Haite, membre du comité central du Mouvement Populaire. Elle comprend également Fatima Rabbouz et Ghizlane Mamouri, membres du comité central du PPS, et Asmaa Debbagh Boutarbouch, du Parti de la justice et du développement (PJD). Lors de leur séjour aux Etats-Unis, ces femmes qui ont été choisies, selon le Département d’Etat américain, pour leur talent et leur militantisme, ont été reçues par le Président George W. Bush et par la secrétaire d’Etat Condoleeza Rice. Elles ont suivi des exposés sur les systèmes électoraux aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi que sur la participation politique de la femme. Elles ont également reçu une formation en matière d’observation des élections avant d’être reparties en groupes et envoyées aux différents Etats américains d’où elles vont suivre de près le processus électoral jusqu’au jour de l’élection et la proclamation des résultats. Le gouvernement américain avait invité une centaine d’observateurs étrangers représentant 76 pays, y compris le Maroc, à suivre le processus électoral en cours en prélude à l’élection présidentielle du 4 novembre. lereporter.ma

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Le sommet des épouses de chefs d’État arabes à Abou Dhabi

Le second sommet des épouses de chefs d’État arabes s’est ouvert hier à Abou Dhabi pour trois jours de discussions consacrées à la promotion de la cause de la femme, à l’initiative de la veuve du premier président des Émirats arabes unis, cheikh Zayed ben Sultan al-Nahyane. Le sommet a choisi comme thème général « La sécurité de la femme », et la veuve de cheikh Zayed, cheikha Fatma bint Moubarak, a souligné, dans son discours d’ouverture, que « la sécurité de la femme est essentielle à la liberté, la sécurité et le développement » de l’ensemble de la société. Parmi les participantes se trouvent Wafa’ Sleiman, la Première dame libanaise, la reine Rania de Jordanie, Lella Selma, l’épouse du roi du Maroc, Suzanne Moubarak, l’épouse du chef de l’État égyptien Hosni Moubarak, Asma el-Assad, l’épouse du président syrien, Leila ben Ali, la Première dame tunisienne, et Amina Abbas, l’épouse du président palestinien Mahmoud Abbas. Dans son discours, Wafa’ Sleiman a fait part de son « espoir dans la capacitation de la femme arabe dans les régions de conflits armés, afin qu’elle fasse ses preuves dans la réalisation de la paix, car les traces destructrices de la guerre et des conflits visent les femmes plus spécifiquement ». Mme Sleiman a mis en garde contre « la trop grande différence entre les priorités des sociétés occidentales évoluées, qui recherchent le bien-être, et les priorités des sociétés arabes, qui recherchent la sécurité ». lorient-lejour.com.lb

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Forum de la femme arabe à Dubaï

Mme Sarra Jarraya kanoun, ministre des Affaires de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées, a conduit la délégation tunisienne au forum organisé à Dubai, les 21 et 22 octobre 2007 sur le thème: « La femme arabe: Un rôle social d’avant-garde », organisé par la fondation « économie et affaires » et la revue « El Hasna », sous le haut patronage de son altesse la princesse Heya Bent El Hussein, épouse de Cheikh Mohamed Ibn Rached Al Maktoum, vice- président de l’Etat des Emirats Arabes Unis, président du conseil des ministres et gouverneur de Dubai. A cette occasion, la ministre a rencontré La princesse Heya Bent El Hussein, qui a présidé l’ouverture de ce forum, et lui a transmis les salutations de Mme Leila Ben Ali, épouse du Président de la République, et ses voeux de succès pour les travaux de cette manifestation, ainsi que son soutien constant des efforts déployés à l’échelle arabe pour promouvoir les conditions de la femme. La princesse Heya Bent El Hussein a prié Mme Kanoun de transmettre ses sentiments de considération à Mme Leila Ben Ali, saluant son rôle dans la promotion des affaires de la femme et de la famille et rendant hommage à la politique avant-gardiste initiée par la Tunisie dans ce domaine. A l’occasion de ce forum, la ministre a passé en revue au cours d’une séance-débat sur le thème « la femme dans la vie publique », l’approche de la Tunisie dans le domaine de la protection des droits de la femme. Mme Kanoun a mis en exergue le caractère avant-gardiste du code du statut personnel (CSP) promulgué, dès le milieu des années 50, affirmant l’importance des amendements introduits sur ce code au début des années 90, à la faveur de la volonté politique qui anime le Président Zine El Abidine Ben Ali et de sa conviction profonde en l’importance du rôle de la femme dans le processus de développement. La ministre a indiqué que ces amendements ont enrichi les acquis de la femme tunisienne et conforté sa place dans la société, en l’élevant du stade de l’égalité avec l’homme à celui du partenariat actif dans la gestion des affaires de la famille et dans l’impulsion du processus de développement socio-économique du pays. Dans le même contexte, elle a relevé l’importance de la présence de la femme tunisienne aux postes de responsabilité et de décision, mettant l’accent sur les responsabilités majeures qu’elle assume aux niveaux du gouvernement, de l’Administion des instances élues, de la diplomatie et au sein des structures de la société civile. La ministre a souligné que la Tunisie s’emploie, sous l’impulsion du Président Zine El Abidine Ben Ali, à améliorer la place de la femme et à renforcer sa présence dans les postes de décision et de responsabilité pour la porter à 30 pc à l’horizon 2009, conformément aux objectifs fixés dans le programme présidentiel « Pour la Tunisie de demain ». En marge de ce forum, Mme Kanoun s’est entretenue avec les présidentes des délégations arabes participant à cette manifestation régionale et examiné au cours de ces entretiens les moyens d’impulser la coopération et l’échange d’expériences entre la Tunisie et les différents pays arabes dans le domaine de la promotion de la situation de la femme et de la famille. InfoTunisie.com

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La Famille arabe idéale au «Dubaï Shopping Festival»

Dans le cadre de la promotion du Prix de la Famille arabe idéale qui se déroule en marge de la nouvelle édition du «Dubaï Shopping Festival» et qui aura lieu entre le 15 janvier et le 15 février prochains, le Bureau du festival lance une invitation ouverte à toutes les mères et les familles marocaines pour participer au Prix de la Famille arabe idéale 2009. Layla Jassim, en charge du Prix auprès du Bureau du Festival, a exposé lors d’une rencontre avec les représentants des différents organismes de bienfaisance et humanitaires au Maroc, les conditions et les critères de participation, ainsi que tous les détails relatifs au Prix. Elle a expliqué que le Prix de la Famille arabe idéale, comprend deux catégories, la «Famille arabe idéale» et «la Mère arabe idéale». «Ce concours figure parmi les événements les plus importants dans le monde arabe. Son Prix vise la mise en évidence des aspects humanitaires et des sacrifices consentis par les mères et les familles arabes. Nous tenons à promouvoir le Prix de la Famille arabe idéale d’une façon continue au Maroc. Nous recevons beaucoup de demandes de participation, chose qui reflète la profondeur des liens sociaux, la noblesse d’âme et les valeurs qui caractérisent la société marocaine», explique Leila Jassim. Et de poursuivre : «Les sujets concernés peuvent présenter une demande de participation jusqu’au 15 décembre». Notons que le concours est basé sur un ensemble de critères de tests psychologiques démontrant les capacités de la mère, sa confiance en soi, son potentiel et son don de soi, ainsi que les normes sociales qui mettent en évidence sa relation avec son époux, ses enfants, ses parents et ses amis. Le critère familial met l’accent sur la compatibilité des membres de la même famille, d’une part, et la compatibilité de la mère avec les membres de sa famille, d’autre part, en plus de son intérêt pour leurs besoins et la nature de leur relation mutuelle. Aussi, le Prix s’appuie sur les critères culturels qui ont pour objet la mise en valeur de la capacité des femmes à tirer parti de leur culture et de leur expérience pour servir leur famille, ainsi que le critère moral qui met l’accent sur les principes, les valeurs et les comportements auxquels se réfèrent la mère ou la famille dans l’éducation des enfants. Les lauréats seront honorés au cours de la cérémonie de clôture du Dubaï Shopping Festival. La valeur du Prix pour chaque catégorie est de 10.000 dollars américains.Il est à noter qu’outre le Maroc, le Bureau du Dubaï Shopping Festival a effectué sa tournée de promotion pour le Prix de la Famille arabe idéale 2009 dans nombre de pays arabes, comme la Jordanie, l’Arabie Saoudite, Bahreïn,Oman, Qatar, la Tunisie, le Liban et l’Égypte. Par Rajaa Kantaoui | LE MATIN

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Dubaï aura un immeuble de bureaux entièrement réservé aux femmes

Dubaï aura bientôt un immeuble de bureaux entièrement réservé aux femmes. Hydra Properties va construire un bâtiment de 20 étages totalement interdit aux hommes qui devrait être achevé en 2010. Mais le concept est loin de faire l’unanimité dans l’Emirat. Si les plus conservateurs saluent l’initiative comme respectant les règles de l’Islam, la majorité de la population ne pense pas que cela soit une bonne idée. La mixité est la règle à Dubaï dans le monde des affaires sans créer de tension particulière. Les spécialistes de l’immobilier font également remarquer que des bureaux exclusivement réservés aux femmes peuvent présenter un risque économique réel pour le promoteur. Que fera-t-il si toutes les surfaces ne sont pas vendues ou louées. Décidera-t-il alors d’autoriser des occupants mâles ? insidethegulf

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Mauritaniennes, elles font leurs emplettes à Dubaï, puis revendent

C’est un autre visage de la mondialisation. Il brasse des sommes importantes, mais échappe aux statistiques officielles et se développe en marge des Etats. Ses acteurs sont des femmes. Commerçantes, elles ont une échoppe à Alger, Casablanca ou Tunis qu’elles quittent à intervalles réguliers pour aller se réapprovisionner au Moyen-Orient, en Turquie ou au Caire, dans des bazars où affluent les produits made in Asia. Le système est artisanal, mais laisse peu de place à l’improvisation. Naha fait partie de ces commerçantes. Depuis des années, elle loue avec trois amies, âgées comme elle d’une trentaine d’années, une minuscule boutique au marché central de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. Sept jours sur sept, les clientes y trouvent de tout : des châles multicolores – très prisés dans cette partie du Sahara – et des produits de beauté, des montres et des bracelets, des chaussures et des sacs à main… « SORTE DE COOPÉRATIVE » Rien n’est fabriqué sur place. Tout est importé, selon une formule bien rodée. « Nous sommes huit femmes à travailler dans plusieurs boutiques, explique Naha. On a créé une sorte de coopérative. Trois fois par an, on verse de l’argent dans une cagnotte pour racheter de la marchandise. Lorsqu’on a réuni l’équivalent de 35 000 euros, l’une d’entre nous part à l’étranger pour réapprovisionner nos échoppes. » Le choix de la candidate au voyage dépend de la situation du moment. Une fois éliminées celles qui ont un enfant en bas âge ou un époux grincheux, le choix est vite fait. « Il faut être un peu instruite, être capable de se débrouiller et pouvoir s’absenter plusieurs jours », dit Naha. Les destinations varient. Les Algériennes privilégient Istanbul, tandis que les Marocaines préféreraient Le Caire. Certaines commerçantes de Nouakchott vont faire leurs emplettes en Europe, à Rome ou à Madrid. Faute de visa et rêvant d’aller un jour faire leurs achats aux Etats-Unis, Naha et ses amis se rabattent sur le petit émirat de Dubaï, à mi-chemin entre l’Afrique et l’Asie. Le visa est indispensable pour s’y rendre, mais sa délivrance est immédiate. « Là-bas, on trouve de tout. C’est une gigantesque zone franche. Les prix sont presque fixes. On achète à des Chinois, à des Pakistanais, des Iraniens, des Indiens. Mais pas à des Arabes : ils sont absents des marchés. » C’est en avion que Naha rejoint Dubaï. Une fois sur place, elle est prise en charge par un réseau de Mauritaniennes installées dans l’émirat et qui lui louent une chambre. Les frais de séjour, comme le billet d’avion, tout est payé par la coopérative. Naha reste en moyenne une dizaine de jours à Dubaï. On y parle un arabe classique qu’elle maîtrise, souvenir lointain de ses années d’étudiante à Damas, en Syrie. Est-ce qu’elle n’a pas peur de se promener avec une forte somme d’argent liquide ? Non. « A Dubaï, et dans les émirats d’Abu Dhabi et de Sharjah où je vais aussi, on ne risque rien. On peut oublier son porte-monnaie sur une table. Il n’y a jamais de vol », assure-t-elle. Ce sont des mètres cubes de marchandises que Naha achète à Dubaï et paie rubis sur l’ongle. Elle n’aura pas à s’occuper d’expédier le tout à Nouakchott : les vendeurs sont en cheville avec les transitaires. Trois semaines après, les sacs en cuir, les tissus, les chaussures, transportés par conteneurs, arriveront à destination au port de Nouakchott. Il ne restera plus qu’à les écouler. L’affaire est rentable. « Quand je revends en gros, le bénéfice est de 40 % en moyenne ; et de 100 % quand c’est au détail », assure Naha. La jeune femme, mère de trois enfants, n’envisage pas d’arrêter. Ses va-et-vient lui ont permis d’acquérir une voiture, et une liberté qu’ignorait la génération précédente. Le mari, Abdallah, cadre dans une entreprise d’agroalimentaire, a pris son parti des voyages à répétition de l’épouse. « Il y a dix ans, reconnaît-il, aucun homme n’aurait accepté de voir sa femme partir ainsi à l’aventure. » Jean-Pierre Tuquoi lemonde.fr

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Une femme émiratie nommée notaire

L’émirat d’Abou Dhabi a annoncé aujourd’hui la nomination d’une femme musulmane comme notaire pouvant rédiger des actes de mariage religieux, une première dans les monarchies conservatrices du Golfe. Le département de la Justice relevant du gouvernement local d’Abou Dhabi, l’un des sept membres de la fédération des Emirats arabes unis, « a décidé de désigner Fatima Saïd Obeid Al-Awani, 33 ans, comme notaire (maazoun) ». Cette décision, rapportée par l’agence officielle Wam, est destinée à « renforcer le rôle de la femme dans la société (…) dans le respect des lois de l’émirat et sans contrevenir à la charia ». Diplômée en théologie et en droit de l’Université des Emirats, Mme Awani, mariée et mère de deux garçons, est la première femme musulmane à exercer la fonction de maazoun aux Emirats et dans une monarchie du Golfe, exclusivement réservée aux hommes. En mars, l’émirat d’Abou Dhabi avait nommé une femme juge mettant un terme à un monopole des hommes sur cette profession aux Emirats, deuxième pays du Golfe, après Bahreïn, à permettre aux femmes d’accéder à cette fonction. Le gouvernement fédéral émirati compte parmi ses membres quatre femmes. En outre, les femmes occupent 9 des 40 sièges du Conseil national fédéral, une instance consultative composée pour moitié de représentants élus. lefigaro.fr