Avalanche du Mont-Blanc
Les proches des neuf alpinistes morts jeudi dans la plus grande avalanche de ces dix dernières années dans les Alpes françaises devaient se rendre ce vendredi à Chamonix, où a été dressée une chapelle ardente.
Neuf alpinistes suisse, allemands, britanniques et espagnols ont péri au Mont Maudit, dans le massif du Mont-Blanc, dans le plus grave accident de ces dix dernières années dans les Alpes françaises.
Un coup de théâtre est survenu dans la soirée, alors que les recherches devaient reprendre ce vendredi matin: la gendarmerie a annoncé que les quatre alpinistes disparus, deux Britanniques et deux Espagnols, étaient vivants, deux ayant annulé leur expédition, les deux autres ayant choisi un autre itinéraire.
«Le bilan s’arrête à neuf morts. Il n’y a plus personne sur la liste des disparus. C’est une bonne nouvelle qui clôt une journée dramatique», a déclaré à l’AFP le lieutenant Emmanuel Vegas, du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix.
«Le nombre de victimes, de disparus, de blessés fait de cet évènement une catastrophe très particulière», a déclaré le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, sur le tarmac du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix, après un survol en hélicoptère des lieux du drame.
Douze blessés évacués
Les morts sont deux Espagnols, trois Allemands, un Suisse et trois Britanniques, dont les cordées ont été surprises par la coulée de neige à 4.000 mètres d’altitude, sur la face nord du Mont Maudit, voie d’ascension empruntée par des milliers d’alpinistes se lançant chaque été à l’assaut du Mont-Blanc.
Douze blessés, selon un bilan de la préfecture publié dans la soirée, ont été évacués vers l’hôpital de Sallanches. Parmi eux, un Suisse, gravement touché, a été transféré à Sion, en Suisse. Parmi les blessés se trouve un des deux guides, français, (…) Lire la suite sur 20minutes.fr