Astrid Pamart, entraîneure de chevaux à Abu Dhabi
Ex-professionnelle de la communication de crise dans un grand groupe, Astrid Pamart a changé de vie après un accident de ski pour devenir entraîneure de chevaux à Abu Dhabi.
La nourriture et l’entretien du chevalOn
On le sait, nourrir votre cheval avec une nutrition adéquate est très important ! Ce que vous leur donnez peut affecter leur comportement, l’état de leur pelage, leurs sabots, leurs dents et plus encore. Nourrir votre cheval avec des aliments sucrés n’est pas bon pour le cheval. Le grain n’est pas si important à moins que vous ne nourrissiez un jeune cheval, une jument gestante ou un cheval en compétition intense .
Dans certains cas, les chevaux plus âgés ont besoin d’un peu de grain, mais cela étant dit, il est important d’obtenir un grain de bonne qualité. Apprenez à lire les étiquettes car certains des ingrédients sont des charges et ne font aucun bien à votre cheval tandis que d’autres ingrédients peuvent mettre votre cheval en danger.
Le foin est la chose la plus importante que vous donnerez à votre cheval, alors essayez d’en tirer le meilleur parti possible. Le foin aide à maintenir le bon fonctionnement du système digestif du cheval et en hiver, il aide à le garder au chaud.
Concernant le matériel et l’entretien, pensez à bien choisir les produits pour chevaux également.
Son histoire avec les chevaux
“Mon histoire, c’est un vrai film”, lance Astrid Pamart, 26 ans. Depuis le début de l’année, la jeune femme travaille comme entraîneure au centre équestre d’Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. Polo bleu marine, ongles manucurés et cheveux tie and dye tirés: elle dénote dans cette profession très physique. Peut-être les vestiges de sa vie d’avant, quand elle travaillait dans la communication de crise, chez Areva, à Paris.
Mais, il y a trois ans, un grave accident de ski l’a poussée à revoir ses priorités. “Les chevaux, ça a toujours été ma vie, résume-t-elle. Même avec un poste de cadre, j’ai pensé que je n’aurais jamais le train de vie pour payer mon loyer et monter autant que je veux.” Grâce à une succession de coups de chance et à une volonté en béton, elle a réalisé son rêve et vit depuis trois mois aux Émirats arabes unis. Interview aux portes du désert.
Pourquoi Abu Dhabi?
C’est le hasard. À la base, je voulais m’installer vers chez mes parents, en Picardie! J’ai été contactée fin 2015 par le centre équestre d’Abu Dhabi, qui recrutait des Européens, et je me suis retrouvée ici. Quand je me suis cassé la cheville au ski, les médecins qui m’ont suivie ont parlé d’une fracture de “défenestré”: ils ont dû me reconstruire une cheville. Je suis restée neuf mois dans un lit d’hôpital. C’était très long, je m’ennuyais, je me posais beaucoup de questions: est-ce que j’ai envie de retourner bosser dans un bureau, à Paris? Je pensais à ma vraie passion, l’équitation: quand j’étais petite, je préférais ne pas partir en vacances avec mes parents pour pouvoir monter. Coincée dans mon lit d’hôpital, la jambe en l’air, je regrettais de ne pas travailler avec les chevaux. Alors je me suis lancée à fond. J’ai recommencé à monter, en pensant créer ma boîte de vêtements d’équitation. Mais, au même moment, un copain m’a parlé d’un poste dans une très bonne écurie, à Barbizon, chez le sélectionneur des équipes de France de juniors, où je suis finalement restée trois ans. Je me suis mise à faire des concours, j’ai eu mon diplôme d’entraîneure… Et j’ai reçu ce coup de fil pour venir à Abu Dhabi.