Alpinisme: Les femmes prennent le pouvoir !
Elles sont peut-être moins sûres d’elles. Elles marchent dans les pas du leader, sans sourciller. Atteignent des sommets, mais s’enlisent dans le rôle du second de cordée. Pourtant, les compétences sont là. Il ne manque qu’un coup de pouce, une petite voix qui les encouragerait à prendre la tête de la cordée, à tenir les rênes, jusqu’en haut.
Etre Femme en alpinisme
Ne nous mettons pas, la discipline est très masculine dans ce domaine qu’est l’alpinisme. Mais, heureusement, il y a de plus en plus de femmes qui deviennent guides de haute montagne. Cela ne les empêche pas de conserver leur féminité pour autant.
Entre les piolets, cordes, il y aura également une trousse de soins et du coton démaquillant lavable. Les parfums seront remplacés par des déos afin d’économiser du poids dans le sac. Beaucoup de ces femmes prennent soins d’elles, et tant mieux 🙂
Ces femmes alpinistes
Les femmes sont bien là, aussi bien en alpinisme dans les domaines où on les attend pas. Et en parlant de femmes, nous en profitons pour vous parler de ce magazine tenue par une femme qui s’avère très riche en information : https://drimos.fr
Cette petite voix, elle est venue de Valérie Robin, membre du comité territorial de la FFME (Fédération française de la montagne et de l’escalade). En janvier 2017, a été créée l’Équipe départementale d’alpinisme féminine des Hautes-Alpes (Edaf). Six femmes la composent, pour deux ans. Aujourd’hui, les candidatures sont ouvertes pour lancer une nouvelle équipe.
« L’origine vient du constat que dans les Hautes-Alpes, beaucoup de femmes pratiquent la montagne, mais pas de manière autonome. Plutôt que de suivre un premier de cordée, l’idée est qu’elles soient actrices, elles-mêmes leaders de cordée dans des courses de leur niveau. Certaines le font, mais elles ne sont pas nombreuses. Lors du premier jour de test, on s’est aperçu qu’elles manquaient de confiance et de technique pour les manipulations de corde », relate Valérie Robin, titulaire du Brevet d’État d’éducateur sportif escalade et coordinatrice du projet.
« Pousser les filles au-delà de leur niveau actuel »
Le projet est financé par le comité territorial de la FFME, afin de permettre l’intervention d’un guide de haute montagne pour encadrer les sorties officielles. Il s’agit de Julia Virat, ancien membre de l’équipe nationale d’alpinisme féminine. À l’issue des deux ans, il peut être proposé aux filles de passer l’initiateur afin de pouvoir encadrer au sein de leur club. « C’est un monde assez masculin. Les femmes sont souvent encordées avec des hommes et ont du mal à faire leur place. Ici, c’est un projet 100 % féminin, pour les mettre en avant », explique Élodie Fonteyraud, membre de la première équipe de l’Edaf et encadrante de la deuxième équipe. « L’idée est de créer une équipe homogène et de pousser les filles au-delà de leur niveau actuel. » selon ledauphine