Al Gore au Groenland
En 2006, Al Gore sensibilisait la planète au réchauffement climatique dans «Une Vérité qui dérange». La dégradation de la situation appelait un deuxième chapitre.
Al Gore a mis ses bottes pour visiter le Groenland. La station scientifique ressemble à une cabane sur pilotis: la fonte des glaces a dénudé les poteaux qui l’arrimaient au sol… L’ambassadeur du climat inspecte le glacier sillonné de bédières, ces torrents glaciaires de surface qui creusent des moulins, des puits dans lesquels l’eau de fonte s’engouffre vertigineusement. «C’est comme un Swiss cheese», observe l’ex-vice-président américain. «On l’appelle emmenthal», corrige le glaciologue helvétique. Où va-t-elle cette eau? En Floride.
Al Gore a remis ses bottes pour visiter Miami, la ville la plus menacée du monde par la montée des eaux. Il barbote dans la flotte avec des édiles chargés de rehausser de quelques dérisoires centimètres les artères inondées et disposant de non moins dérisoires sacs de sable en rempart contre les marées…
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